Je suis le premier à me moquer des touristes qui se la pètent un peu trop mais je ne vois pas du tout ce qui permet de faire croire qu'elle s'attendait à une expérience "Emily in Paris". C'est juste une touriste qui passe quelques jours dans une grande ville Française, elle n'est pas venue pour vivre et travailler et trouver l'amour trois fois par jour.
Honnêtement pour avoir eu la chance d'aller dans d'autres pays, surtout non-européens, je ne peux que le confirmer: en France c'est complètement illusoire de trouver quelqu'un qui pourra te prendre par la main et te montrer les endroits chouettes, les restaus cools, la vie locale, etc...
Même en tant que Français les seuls gens avec qui tu peux sympathiser c'est les gens qui sont pas "natifs" de la ville mais qui sont arrivés depuis quelques années seulement. On peut difficilement reprocher ça à la fille, qui au final n'a pas totalement perdu son argent: maintenant, elle sait
> Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d'oppresseurs les récompensent par d'incessantes persécutions; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d'en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d'entourer leur nom d'une certaine auréole afin de "consoler" les classes opprimées et de les mystifier; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu , on l'avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire. C'est sur cette façon d'"accommoder" le marxisme que se rejoignent aujourd'hui la bourgeoisie et *les opportunistes du mouvement ouvrier*. On oublie, on refoule, on altère le coté révolutionnaire de la doctrine, son âme révolutionnaire. On met au premier plan, on exalte ce qui est ou paraît être acceptable pour la bourgeoisie.
-- Lénine, "L'Etat et la Révolution", en 1917 déjà (https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er1.htm)
@france