Je comprends le pessimisme ambiant, mais il existe un chemin "réaliste" (pas probable, mais plausible) vers une candidature unie.
Mélenchon ne voudra jamais participer à une primaire certes, mais :
- si ce sondage était avéré (bloc central faible qui ne bénéficie pas de report de voix PS, RN fort) ;
- et que le candidat "union de la gauche sauf LFI" parvenait à capter tout le "vote utile" de gauche dont LFI bénéficiait aux précédentes présidentielles (et dont l'ampleur est à débattre) ;
- et que LFI se retrouvait disons à 8% dans les sondages contre 16% pour ce candidat "union de gauche" ;
- et que ce candidat était LFI-compatible (par exemple Hamon ou Castets, l'épouvantail étant Glucksmann).
Alors LFI aurait une pression gigantesque pour s'y rallier en échange de quelques ministères, y compris de sa base.
Avant d'arriver là il faudrait que les factions pro-NFP du PS et du PCF gagnent leurs batailles internes respectives.
He proposed doing it. He has an habit of proposing many things though.