Source cité "2025 State of Ransomware Survey" de CrowdStrike disponible ici: https://www.crowdstrike.com/en-us/press-releases/ransomware-report-ai-attacks-outpacing-defenses/
Principaux constats du rapport 2025 sur l’état des ransomwares
-
Les défenses héritées prennent du retard : 48 % des organisations considèrent que les chaînes d’attaque automatisées par l’IA représentent la plus grande menace de ransomware actuelle, tandis que 85 % signalent que la détection traditionnelle devient obsolète face aux attaques augmentées par l’IA.
-
La rapidité détermine l’issue sécuritaire : Près de 50 % des organisations craignent de ne pas pouvoir détecter ni répondre aussi rapidement que les attaques pilotées par IA ne s’exécutent, moins d’un quart récupèrent en moins de 24 heures et près de 25 % subissent des perturbations ou des pertes de données importantes.
-
L’ingénierie sociale évolue avec l’IA : Le phishing reste un vecteur d’attaque principal, 87 % des répondants estimant que l’IA rend les pièges plus convaincants et les deepfakes devenant un moteur majeur des futures attaques par ransomware.
-
Payer la rançon engendre des attaques répétées : 83 % des organisations ayant payé une rançon ont été attaquées à nouveau et 93 % se sont tout de même fait dérober leurs données.
-
Le fossé au niveau de la direction : 76 % signalent un écart entre la perception de préparation au ransomware par la direction et la réalité de leur préparation, soulignant la nécessité urgente d’un engagement du conseil pour moderniser les défenses.
Ne pas conduire de cyberattaques^*^ contre des biens de caractère civil.
Ne pas utiliser de logiciels malveillants ni d’autres outils ou techniques qui se propagent automatiquement et qui causent des dommages indiscriminés à des objectifs militaires et à des biens de caractère civil.
Faire tout ce qui est pratiquement possible pour éviter ou réduire les effets qu’une l’opération pourrait avoir sur les populations civiles au moment de la planification d’une cyberattaque.
Ne pas conduire de cyberopération contre des infrastructures médicales ou humanitaires. Les hôpitaux et les organisations de secours humanitaires ne doivent jamais être pris pour cible.
Ne pas conduire de cyberattaque contre des biens indispensables à la survie de la population civile ou qui pourraient libérer des forces dangereuses.
Ne pas diffuser de menaces de violence dont le but est de répandre la terreur parmi la population civile.
Ne pas inciter à commettre des violations du droit international humanitaire.
Respecter ces règles même si l’ennemi ne les respecte pas.