Libb

joined 2 years ago
[–] Libb@jlai.lu 8 points 4 months ago (1 children)

You’re officially invited to become a part of Groundbreakers, a small group of early supporters helping shape what Digg becomes next.

Another money-grab business? Just asking.

[–] Libb@jlai.lu 29 points 4 months ago (12 children)

Where do you think the line is between practicing your own religion faithfully and unethically forcing your beliefs on someone else?

That's not just someone that's a child, their child. So, the question should be: where do you think a parent should stop being a parent who has authority over their child? And where a child stop being a child (someone being taken care of and who is subject to the authority of their parents) to become a person (someone responsible for themselves).

Parents are responsible for their kids up until the child is reaching the 'age of reason' (sorry, not sure how to say that in English: when the is (legally) able to live and decide by themselves). How would anyone be able to raise (be responsible for) a child and make decision without pushing their own values on the kid? I mean, for me it's almost impossible. You can give options, a lot of options, but there will still be limits. Heck, even the simplest 'eat your veggies', 'brush your teeth', or 'you must do your homework before you can play your video game' (or their exact opposites, aka 'do whatever you want, I don't care about you') is already telling a lot about what values the parents are pushing onto their children.

My parents raised me as the atheists they were. That too is an ethical/philosophical/moral personal choice they pushed onto me without me being able to object anything, right? They never asked me if I was an atheist, or not.

The funny thing is that them being hardcore atheists did not prevent them to tweak the system so I could be send to a private catholic school because my father knew it was the best school. Another (unethical?) choice of them on which I had little to say as a child. And to be frank with you, now aged 50+ this is probably the second of only two reasons I feel gratitude towards my parents (the first one being that I had a roof and I was fed up until I was able to leave): the teaching there was demanding but it was also amazingly good.

Like mentioned already I would say: it's the parent's call. Because if christian or whatever else parents should not be allowed to share their faith with their own child, then logic mandates that no parent at all should be allowed to share no personal value at all with their child. Then, no parent should be allowed to raise their own child.

That may not be bad, though: Plato considered the idea in his Republic, suggesting kids should not be raised by parents but by city (the Ancient Greek ancestor of our modern States and Nations) operated and controlled institutions. But then, the question instantly becomes: who will decide what this city/state/nation controlled education should be about?

Real great question, with no simple answer I'm afraid.

[–] Libb@jlai.lu 2 points 4 months ago

Déjà,

Dans le meilleur des cas,

Pour le reste:

Si cela vous offusque,

juste faites oublier votre smartphone

Merci pour ces précieux conseils que je ne manquerai pas d'apprécier à leur juste valeur.

Bonne journée.

[–] Libb@jlai.lu 3 points 4 months ago (3 children)

"J'ai pu avoir peur que ça m'éloigne de mes amis. Mais ils m'ont rassurée en me disant que ce qu'ils se racontent en ligne n'est pas important et que je suis toujours informée du principal."

"J’ai de la chance. Mon entourage accepte ma façon de vivre. Je ne suis pas certaine qu’avec dix ans de moins ça aurait été si facile. Maintenant, avoir un smartphone, c’est devenu la norme. Alors quand on grandit avec, c’est plus dur de s’en séparer et moins accepté, je pense", souligne-t-elle.

Elle a tout compris cette jeune femme (ok, jeune pour moi ;). L'importance de ne pas faire ça en solo, càd en parler aux amis et aux proches, et aussi que ces amis et proches ne soient pas trop con(ne)s et, enfin, ce que je pense être la vraie difficulté pour les plus jeunes en particulier: réaliser que pour beaucoupde monde le téléphone est un donné, une évidence, quelque chose qui va de soi comme le fait de porter des vêtements en rue. Et qu'il faut donc se préparer et s'organiser.

Contrairement au fait de s'habiller pour aller dehors, sortir sans téléphone est encore autorisé par la loi mais quand on voit à quel point c'est carrément impensable pour la majorité des plus jeunes, les mêmes qui feront les lois ou, du moins, les usages et les normes de la société de demain... On peut se demander combien de temps encore ce sera légal de sortir de chez soi sans téléphone. Idem quand on voit ll'importance pour les plus jeunes de rester joignables et connectés (y compris, surtout?, pour se dire des conneries sans intérêt), et d'utiliser les bonnes apps (puisqu'on discute à présent par apps interposées, et non plus de vive-voix). C'est quelque chose que des vieux comme moi ou même des moins vieux ne perçoivent sans doute pas, si pas l'extrême violence du moins l'énorme pression et le conformisme des usages qu'elle entraîne.

Éléna admet par ailleurs que son mode vie est désormais militant.

C'est ça que je trouve inquiétant. Cela ne devrait pas être le cas. Un téléphone est un outil, comme un marteau. Je ne suis pas militant ni quand j'utilise un marteau, ni quand je ne l'utilise pas.

Et je ne veux pas me transformer en militant, cela ne m'intéresse pas. Pourtant, je considère que je vis au quotidien sans smartphone tout en en possédant un.

Comment? Simplement, je ne l'utilise pas en dehors de ce qui me semble nécessaire (genre les apps de ma banque, des trucs de sécurité et, 'vieux' oblige, de santé et aussi, c'est vrai, Uber car si je trouve facilement des stations taxi ici à Paris, je ne trouve pas autant de stations Uber). Même le téléphone je ne l'utilise pas vraiment, sauf pour prévenir quand je suis en retard. Par contre, pas de jeux vidéos, pas d'ebooks, pas de réseaux sociaux, pas même d'email sur le téléphone. Rien. Cela veut dire que contrairement à cette jeune femme, j'ai accès à tous les services requis sans devoir me triturer la cervelle et que, comme elle, la majorité du temps je ne regarde pas mon téléphone de la journée. Pas du tout. Même pour savoir l'heure j'ai une montre (mécanique) au poignet. Le téléphone est juste là quand j'en ai besoin, comme le marteau qui est dans la boîte à outils.

J'ai bien aimé cette remarque pleine de bon sens sur l'aspect écologique. Je remplace mon téléphone quand il ne marche plus. Mon précédent iPhone je l'ai gardé 7 ans et l'ai remplacé uniquement parce que je venais de le casser (janvier 2024) et qu'il n'était plus supporté par Apple depuis presque un an (donc avec un risque accru que les rares apps dont j'ai besoin ne soient bientôt plus supportées sur son vieil OS). Du coup, il m'a semble judicieux d'en acheter un autre plus récent... qui durera aussi longtemps que possible.

Bref, je considère le smartphone une ochonnerie qui abime nos relations, réduits notre capacité à réfléchir (ça va exploser avec l'IA) tout comme nous concentrer mais je ne vois pas comment les plus jeune pourraient s'en passer si on ne leur donne pas plus d'opportunités et de moyens de ne pas en dépendre.

[–] Libb@jlai.lu 1 points 4 months ago

On a plus de TV depuis 25 ans, mais c'est dur d'échapper au flot orange ailleurs ;)

[–] Libb@jlai.lu 0 points 4 months ago

My English is probably lacking (for that, I apologize), but I don't think I treated like 'anything' special. I only shared my point of view on what you expressed which is, you know, the exact purpose of any discussion. Hopefully.

Not sure why you’re treating it like an attack on society.

I consider giving up on any word an attack on society, that's true, for the reason I mentioned: language should be a common good, it should not be divided between groups or communities owing each a part of it. That's all I wanted to say. By no mean I consider what you or what anyone else could say an attack on anything or on anyone.

Or are we already at that point of entrenchment where anyone disagreeing with an idea is considered an 'attack' against that idea?

[–] Libb@jlai.lu 2 points 4 months ago

Jai pas tout lu

Je te le reprocherai pas, je l’ai écrit ;)

mais je suis désolé pour ce qui t’arrive, ou alors félicitations

C’est surtout du courage qu’il faudrait nous shouhaiter. À nous tous. Parce qu’avec leurs conneries, on va en avoir besoin. Et pour un bail.

[–] Libb@jlai.lu 2 points 4 months ago

C'est un peu ça ;)

[–] Libb@jlai.lu 3 points 4 months ago (1 children)

New sub here after seeing it on fedigrow.

Great! And welcome. I like to read and keep others updated in the fedigrow community, it's great to see the fediverse trying to get better (and it's cool to see people joining from there :)

I do interstitial journaling

I had to check that one. Would you agree to say it is kind of similar to the simple quick notes I take in no order in my pocket notebook (and later put back either as index cards in my zettelkasten, or in my journal in a more structured/linear fashion)?

Tl; dr i’d change nothing big,

Very similar to my own choice I would say. I will post about it later on.

[–] Libb@jlai.lu 2 points 4 months ago

Hi, I’m one of the new subscribers.

Welcome :)

Thank you for all your work in this community.

Thx. That's not much. On Reddit, I was much of a lurker/commenter, seldom initiating anything but freshly debarked here and realizing how few of use were around, I decided I should try to be more active if I wanted things to change and the community to grow. Looking forward to the day I will be able to retire and enjoy all the other participants worki...posting and commenting hard while I take a nap on the couch ;)

As for your question, I probably wouldn’t use the power, but that’s because I only write things in my journal that I want to remember. For me, the journal is a place full of good and positive memories.

That's interesting. I never dared do that or not for very long, to be honest. But I understand why I would want to do it, and how would like to read my journal like that, even more so in times like the ones that are coming. It's a whole other type of tool, imho, and one that may be very helpful.

[–] Libb@jlai.lu 2 points 4 months ago

I tend to print the digital entries

I wonder how many do that? That's what I did when I switched from Day One back to Analog btw.

I have to hand but it turns out I’m a paper snob

I wouldn't go as far myself, but I do have favorite papers (and fountain pens and pens in general) ;)

[–] Libb@jlai.lu 5 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (6 children)

Disclaimer: très long, j'ai besoin de me défouler rapport à l'actu yankee. Vous sentez pas du tout obligé de lire.

Je regarde une série genre Dallas sauf que c'est pas Dallas. C'est un très mauvais mix entre 'La machine à voyager dans le temps', 'Groundhog day' et La chute, avec un peu de Dallas malgré tout, et des références à des choses comme la petite maison dans la prairie (mais avec une Madame Olson qui tiendrait le rôle principal)... Vraiment très étrange.

Au départ, il doit y avoir un scénario ou au moins un brouillon de scénario ça semble évident, mais j'ai l'impression que le rôle principal, confié à une orange colérique un peu défaillante intellectuellement, a complètement oublié de lire son script ou n'est pas fichue de s'en rappeler ? Je ne saurais dire, mais la conséquence c’est que l’orange ne cesse d'improviser et de faire et dire n'importe quoi. Et les rôles secondaires qui sont au moins aussi inexpérimentés qu’elle font pareil. Du coup, personne n’arrive à jouer ensemble, encore moins à donner du sens à cette succession de scénettes sans la moindre continuité.

Bref, ça raconte quoi ce film ? Pas grand-chose (c’est un film hollywoodien, y a surtout des effets visuels et du bruit).

L'orange, donc, vient d’être choisie comme nouveau chef de son pays, en remplacement d’une vieille figue devenue un peu trop molle. Cette orange ne veut qu’une seule chose (à part s’enrichir et jouer les bully) et c’est de rendre sa grandeur passée à son pays car elle s’inquiète dy poays voisin dont la grandeur, elle n'a rien de passé et ne cesse de grandir, très très rapidement et qui, selon l'orange, menace d’être un jour prochain plus mieux que son propre pays.

Pour lutter contre ce rival, l'orange, soutenue par le plus riche vendeur de presse-fruits électriques du monde et d’autres experts aussi incontestablement compétent en voyage temporel et en géo-politique, décide de faire faire un bon dans le temps à tout son pays. Carrément! Ils vont le ramener d’un seul coup vers les années 40 à 60, en gros hein. Disons à une époque où, selon cette orange et son ami le très riche vendeur de presse-fruits, son pays avait une industrie et une économie florissantes et était le plus grand et le plus beau pays du monde.

Hélas, être le vendeur de presse-fruits le plus riche du monde ne fait pas de vous un expert du voyage temporel (ni même de l’histoire de votre propre pays), et on sait tous que les oranges sont nulles en calcul mental. Du coup, sans surprise, au lieu d'arriver à cet âge d’or espéré les deux guignols font revenir leur pays, et tous les autres pays en même temps (parce que l’orange, nulle en calcul, avait évidemment copié ses calculs savants sur la feuille de son voisin, sans réaliser toutes les erreurs qu’elle contenait) avec eux dans le passé jusqu’aux environ de 1929. Une époque où son pays n'allait pas vraiment aussi bien que ça.

Grosse, grosse boulette donc. Et tout aussi grosse colère de tout le monde, y compris du pays voisin qui n’appréciait pas trop qu’on ne lui demande pas son accord pour le renvoyer cent ans dans le passé. Et aussi grosse colère du vendeur de presse-fruits lui-même qui ne déteste rien de plus que de passer pour un guignol incompétent prétentieux. L’orange, elle, comme elle est toujours en colère, ça ne change pas trop pour elle. Mais bon, après avoir réalisé sa grosse bourde l'orange essaye bien de se débiner en prétendant que tout se passe comme elle l’a prévu et que tout va trop bien et que si on est pas d’accord de toute façon elle nous cassera la gueule à tous, à la récré. Et aussi elle chouine que c’est génial car demain tout le monde (tout le monde, dans son vocabulaire limité, ça veut dire ses amis) sera 'encore plus riche' (être riche, dans le vocabulaire assez limité de notre orange, signifiant ‘être heureux’).

Je sais pas où ça va, la suite doit être diffusée aujourd’hui. Mais je suis pas sur de vouloir regarder. C’est franchement nul… Je sais pas… Y a une idée intéressante derrière cette foirade monumentale, mais l’exécution est pitoyable et le casting est franchement à chier, surtout les seconds rôles. L'orange, au foind, elle est pas mal don rôle d'excité du biocal. C’est just trop chiant et tellement con. Le plus bizarre, c'est que personne n'a eut l'idée de le déprogrammer ce navet et, pire encore, qu’il est diffusé sur absolument toutes les chaines simultanément, comme si on était obligé de le regarder. C'est vraiment étrange quand on y pense...

(je me tourne vers l’objectif de la caméra, pour m’adresser directement au téléspectateur).

C'est franchement étrange, vous ne trouvez pas ? Enfin… je ne sais pas. La même série diffusée sur toutes les chaînes? J’ai peut-être juste rếvé tout ça ? Et je viens de me réveiller de ce mauvais rêve, l’esprit encore embrumé ?

(je jette un coup d’oeil par la fenêtre à ma droite. La caméra suit mon regard et fait un zoom sur la fenêtre, par laquelle on aperçoit au loin un paysage urbain en ruine. Un grand bâtiment en pierre, effondré, à moitié brûlé, et un large esaclier couvert de gravas.)

Oui C'est forcément ça!

(je me rapproche de la fenêtre tout en me grattant pensivement l’arrière du crâne, que j’ai chauve. Je m’arrête devant la fenêtre et me penche pour contempler les ruines au loin. Ma respiration fait de la buée sur la vitre. Tout ce temps, la caméra m'a suivi. Elle s'est à présent placée à côté de moi devant la fenêtre. On entend plus que ma voix)

Oh, c’est quoi ? Mmm… Vous voyez pas ?

(je dis ça avec de l’excitation dans la voix. Je tape du doigt sur la vitre, pour montrer quelque chose au loin, sur les escaliers en ruine)

Mais si là!

(j’ai le nez à présent collé à mla vitre de la fenêtre)

Oui, sur les ruines de ce grand bâtiment au loin, là ! Oui, sur l’escalier, vous voyez ? Oui ! Ca fait comme une tache de sang ! Regardez ! La tache, elle bouge ! Oui… Qu’est-ce que c’est ?

(longue pause, je suis toujours le nez collé à la figure)

Oh…

(je me détourne de la vitre, avec un léger décalage la caméra en fait de même. Je jette un coup d’oeil navré vers l’objectif de la caméra).

C’est rien qu’une vieille casquette rouge que le vent a emportée sur les ruines.

(La caméra se détourne de moi pour replonger sur la fenêtre dans un zoom qui ne s'interrompt pas. Elle passe de l'autre côté de la fnêtre, elle se rapproche pas trop vite, de la casquette qui glisse sur les escalier, emportée par le vent. Elle suit la casquette dans on errance, elle fini par s'ac corcher à une pacarte à moitié ensevelu où on peut encore deviner le mot 'Capitale')

Fondu. Pas de générique de fin (y a plus personne pour le lire de toute façon)

OK, j’aurais préféré utiliser la statue de la liberté pour le plan final, ça aurait été ouf. Mais ces enfoirés de Charlton Heston et Franklin Schaffner m’ont volé l’idée y a 57 ans de ça! ;)

PS: vous avez tout lu? Moi, ça m'a fait du bien de l'écrire ;)

view more: ‹ prev next ›