Ceux qui nous dirigent savent mieux que nous les péquenauds... enfin, c'est ce qu'ils croient!
En Belgique, à la fin des années 1990 on a encore transformé à grands frais d'anciennes automotrices pour ce transport... pour supprimer les services de trains postaux quelques années plus tard...
Pour qui veut, j'ai rédigé en 2004 un article sur ces rames postales et l'ai remis sur ma page personnelle "Friendica" : https://friends.gayfr.social/display/b966e8fa-6867-9cd3-9e0a-8b7357458575
Je me souviens, lorsque j'étais étudiant dans les années 1985-1990, il n'était pas rare qu'un sac de courrier voyage de jour dans le fourgon d'un train de voyageurs... On avait même le transport de "valeurs", j'ai encore eu le carnet pour la consignation de ces "valeurs" qui pouvaient émaner de la Poste ou du factage interne à la SNCB, lui aussi sacrifié sur l'autel de l'(in)efficacité!
J'ai vécu la même expérience mais il s'agissait d'un retour et l'autre partie du colis avait disparu... entre Virton et La Rochelle...
Pour revenir aux trains et aux service aux usagers, tout ce que tu écris s'y applique aussi notamment au niveau des canaux de vente!
La SNCB, pour justifier la fermeture des guichets ces dernières années, déclare que les usagers (désolé, je ne peux pas parler de clients pour un service public, cette novlangue a le dont de m'énerver) ont changé leurs habitudes sauf que :
Tout cela contribue à la fracture informatique qui ne cesse de grandir et d'exclure des usagers qui n'ont pas de smartphone ou qui ne savent pas utiliser l'automate... Automates qui n'acceptent les paiements en espèces que jusqu'à 20 EUR et n'acceptent pas les billets, juste les pièces!
Lorsque j'étais encore en service et même encore aujourd'hui lorsque je prends le train, il n'est/n'était pas rare d'aider un voyageur qui ne s'y retrouvait pas... et je ne sais combien de fois des voyageurs auraient pu bénéficier d'un tarif avantageux mais vu que l'automate ne donne pas de conseil... le voyageur est le dindon de la (mauvaise) farce.
J'ai eu des conflits avec mes supérieurs régulièrement car je ne pouvais tenir ma grande g... mais peu importe, le service était pour moi, la partie essentielle du job! J'ai été accusé par des petits chefs d'être réfractaire à la technologie et tout le toutim... mais peu me chaut... je n'ai jamais bougé ma ligne d'un iota sur cet aspect.
Et en résumé, c'est ce qui se passe partout dans tous les services publics et partout en Europe... et au-delà... La question que l'on doit se poser est : voulons-nous vivre dans une société sans interaction avec nos semblables? Certains l'on apparemment décidé pour nous... et à notre détriment!