Camus

joined 2 years ago
MODERATOR OF
[–] Camus@jlai.lu 1 points 8 months ago (3 children)

Oui pardon, j'ai confondu

[–] Camus@jlai.lu 1 points 8 months ago (5 children)

Honnêtement vu les dernières déclarations de Trump sur l'Allemagne, je trouve plus urgent de tuer Twitter que d'amener les gens sur Mastodon.

Bluesky mettra un peu de temps avant de s'emmerdifier, s'il fait passer l'extrême droite au pouvoir en Allemagne en manipulant l'opinion c'est autre chose

[–] Camus@jlai.lu 4 points 8 months ago (7 children)

Tout ce qui affaiblit Twitter est bon à prendre

[–] Camus@jlai.lu 1 points 8 months ago

Ils sont sur les deux

[–] Camus@jlai.lu 5 points 8 months ago

Bonne nouvelle!

[–] Camus@jlai.lu 2 points 8 months ago (2 children)

La mauvaise nouvelle du jour 😔

[–] Camus@jlai.lu 3 points 8 months ago

Bienvenue sur Jlailu !

[–] Camus@jlai.lu 4 points 8 months ago

Dur effectivement 😂

[–] Camus@jlai.lu 2 points 8 months ago

Sympa cette commu!

[–] Camus@jlai.lu 1 points 8 months ago (2 children)

J'avais l'impression qu'il y a des gens qui la mangeaient le dimanche plutôt qu'en semaine 😄

[–] Camus@jlai.lu 3 points 8 months ago

Bonne journée!

 

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Simply mention @aihorde@lemmy.dbzer0.com with the text "draw for me " and then the text that you would like it to draw and I will draw you an image matching your prompt, post it in this community and then reply with a link to each image! Optionally you can provide a "style:" as well. Example: [@aihorde@lemmy.dbzer0.com](https://lemmy.dbzer0.com/u/aihorde) draw for me a beautiful night style: fantasy

This is a free service provided through the AI Horde. Please consider supporting us on Patreon or onboarding your own worker onto the horde if you enjoy this bot!

Source Code

 

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This is a chance for any users, admins, or developers to ask anything they'd like to myself, @nutomic@lemmy.ml , SleeplessOne , or @phiresky@lemmy.world about Lemmy, its future, and wider issues about the social media landscape today.

NLNet Funding

First of all some good news: We are currently applying for new funding from NLnet and have reached the second round. If it gets approved then @phiresky@lemmy.world and SleeplessOne will work on the paid milestones, while @dessalines and @nutomic will keep being funded by direct user donations. This will increase the number of paid Lemmy developers to four and allow for faster development.

You can see a preliminary draft for the milestones. This can give you a general idea what the development priorities will be over the next year or so. However the exact details will almost certainly change until the application process is finalized.

Development Update

@ismailkarsli added a community statistic for number of local subscribers.

@jmcharter added a view for denied Registration Applications.

@dullbananas made various improvements to database code, like batching insertions for better performance, SQL comments and support for backwards pagination.

@SleeplessOne1917 made a change that besides admins also allows community moderators to see who voted on posts. Additionally he made improvements to the 2FA modal and made it more obvious when a community is locked.

@nutomic completed the implementation of local only communities, which don't federate and can only be seen by authenticated users. Additionally he finished the image proxy feature, which user IPs being exposed to external servers via embedded images. Admin purges of content are now federated. He also made a change which reduces the problem of instances being marked as dead.

@dessalines has been adding moderation abilities to Jerboa, including bans, locks, removes, featured posts, and vote viewing.

In other news there will soon be a security audit of the Lemmy federation code, thanks to Radically Open Security and NLnet.

Support development

@dessalines and @nutomic are working full-time on Lemmy to integrate community contributions, fix bugs, optimize performance and much more. This work is funded exclusively through donations.

If you like using Lemmy, and want to make sure that we will always be available to work full time building it, consider donating to support its development. Recurring donations are ideal because they allow for long-term planning. But also one-time donations of any amount help us.

 
 

lalibre.be "Adapté", "difficile", "inutile": les experts se divisent sur le contenu du premier test de maîtrise du français... Monique Baus 6–8 minutes

Il y a un peu plus d’un mois, nous publiions dans ces pages les résultats du premier test de maîtrise de la langue française. La première édition de cette épreuve avait été proposée, début octobre, à tous les étudiants entamant la nouvelle formation initiale des enseignants. Proposée, car elle était facultative (3 102 étudiants l’ont passée, sur 4 340 étudiants concernés, soit 70 % de l’effectif).

Les étudiants qui l’ont réussie ont validé d’office le cours ad hoc prévu en première année. Les autres ont dû inscrire celui-ci à leur horaire, dans leur programme. Au début de sa formation, quatre étudiant sur cinq n'avaient pas le niveau requis 21 % des participants ont réussi l’épreuve

Pour rappel, l’épreuve était composée de deux parties : répondre à un questionnaire à choix multiples (QCM) permettant de vérifier la bonne compréhension d’un écrit, et rédiger un texte argumentatif. Pour réussir, il fallait trois choses : obtenir 60 % de réponses correctes au QCM, atteindre 97 % de formes correctes dans l’argumentaire écrit (sont considérées comme incorrectes les erreurs d’orthographe, de grammaire, de lexique, de syntaxe et de ponctuation) et obtenir une évaluation d’au moins 50 % pour le contenu de cette production personnelle.

Le QCM a été réussi par 63 % des candidats. L’argumentaire, par contre, a fait échouer beaucoup de monde : seulement 47 % ont satisfait aux exigences d’orthographe, de grammaire, etc. Pire : la production écrite d’à peine 34 % des participants a été jugée satisfaisante sur le fond. Résultat : seulement 21 % des étudiants ayant présenté la nouvelle épreuve l’ont réussie. Réussite en 2022-2023: les premiers retours sont catastrophiques

Que s’est-il passé ? Le test était-il trop difficile ? Certains l’ont laissé entendre, prétendant que le niveau évalué était celui attendu en fin d’études. Pour en avoir le cœur net, La Libre a reçu le contenu et les réponses du QCM et les a transmis à trois experts. Voici ce qu’ils en pensent. “Complexe mais adapté”

Pour Anne-Sophie Romainville, enseignante didacticienne du français et docteure en linguistique à l’Ephec Éducation, le test est relativement complexe mais adapté. “L’épreuve est bien une épreuve dispensatoire et non un test d’entrée, rappelle-t-elle. Il s’agit de voir si certains étudiants ont déjà le niveau de maîtrise de la langue qu’on attend en fin de première année. C’est aussi une manière pour les étudiants d’avoir un feedback rapide sur leurs compétences. De mon point de vue, le test est vraiment d’un niveau C1 dans la classification européenne : celui d’un lecteur autonome, qui peut lire et comprendre des textes de spécialisation (ici un texte scientifique) de façon fine, sans aide mais en pouvant le relire plusieurs fois.” “La dispense n’est pas une bonne idée”

Moins enthousiaste, Xavier Dessaucy enseigne le français depuis une quinzaine d’années dans les dernières années de l’enseignement secondaire. “Je trouve, de manière globale, que le niveau de l’épreuve est assez élevé pour des étudiants qui sortent de l’enseignement secondaire : il n’y a rien d’étonnant à ce que beaucoup d’entre eux n’aient pas atteint les attendus visés, estime-t-il. Après une année de cours de maîtrise de la langue, beaucoup devraient atteindre le niveau.” Et de s’interroger sur la pertinence de l’épreuve. “Si on veut des enseignants bien formés, il est indispensable que tous puissent bénéficier des cours de maîtrise de la langue. Ceux-ci leur permettent de développer des compétences qui ne sont pas évaluées dans cette épreuve et je pense en premier lieu à l’oral, qui est une compétence essentielle dans le travail en classe.”

Le spécialiste s’interroge aussi sur ce qui est visé par la possibilité de dispense. “Est-ce que l’enseignement secondaire est supposé préparer les élèves à maîtriser des attendus de la fin d’une première année de bac ? Se poserait-on la même question pour les ingénieurs ou les médecins ?” Et il ajoute un élément important : “Le public inscrit dans les filières pédagogiques a évolué. Beaucoup d’étudiants viennent, aujourd’hui, de l’enseignement technique, voire de l’enseignement professionnel. Il est donc tout à fait compréhensible que ces étudiants n’atteignent pas d’emblée le niveau attendu.” Dès lors, leur premier contact avec l’enseignement supérieur se fera par l’échec alors que les cours de maîtrise de la langue auraient simplement pu faire partie du cursus de tout le monde. “Une épreuve difficile et inutile”

Professeure de français et maîtrise de la langue en haute école pédagogique depuis 20 ans, cette enseignante qui souhaite conserver l’anonymat a participé à la correction des copies. Elle relaie “un avis largement partagé par ses collègues”. Comme l’expert précédent, elle estime également le test difficile. “En effet, l’exercice porte sur un article universitaire spécialisé en pédagogie. L’avis argumenté demandé ne pouvait être pertinent, étant donné que les jeunes n’ont aucune connaissance sur le sujet. En corrigeant plus de 20 copies, j’ai pu remarquer que cela s’est vérifié. D’une part, les étudiants ne disent que des banalités, passant à côté des subtilités de l’article ; d’autre part, la capacité à rédiger est très peu sollicitée à notre époque (ils ont donc fait des phrases simples et contourné toute difficulté).”

L’enseignante va plus loin : pour elle, ce test s’avère dès lors inutile. “Ce test est extrêmement coûteux en énergie et en temps, extrêmement procédurier et lourd. Les mauvais résultats de ce test entraînent des conséquences désastreuses pour la confiance en soi des étudiants. Ils diffusent aussi une réputation de nullité pour tout un public.” Elle en veut pour preuve cette phrase, lancée par un de ses voisins après la publication des résultats : “Alors, ils sont bien nuls vos étudiants !” Sa dernière remarque vise le cours auquel doivent s’inscrire les étudiants qui n’ont pas réussi le test. “Il s’agit d’un cours de remédiation qui, au lieu d’être bien structuré, ressemble à du bachotage… Ce test à un impact très négatif sur la formation.”

Ces retours déboucheront-ils sur des adaptations pour la prochaine édition ? À suivre.

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