Le yoga et la méditation de pleine conscience ont une origine religieuse/spirituelle, oui.
La méditation "laïque", ce qu'on appelle les pratiques attentionnelles ou la mindfulness (exercices de présence?), dénuée de toute référence religieuse, n'énerve pas la majorité des bouddhistes, tant que ce n'est pas accompagné de prétentions appropriantes du style "j'ai inventé ces techniques" ou "c'est ma méthode américaine".
Pour ma part j'ai commencé la méditation sans connaitre son origine religieuse, parce que j'ai lu des trucs à son sujet dans des livres et en écoutant des cassettes audio qui ne faisaient aucune mention de son contexte religieux. Quand je suis devenu adulte et que j'ai découvert que la méditation de pleine conscience venait du bouddhisme, je me suis rendu dans un temple bouddhiste pour voir, ce qu'ils auraient pu trouver offensant mais ils sont hyper chill. Leurs temples sont très accueillants pour les non-bouddhistes tant qu'ils sont curieux et respectueux, ils ont même des centres vipassana officiels qui font de la méditation "laïque" un peu partout en France, donc clairement ça ne les gêne pas à ce point, on est pas dans la fragilité chrétienne ou musulmane sur la déformation du religieux. C'est juste une question de respect, ça les fait chier quand quelqu'un prétend qu'il a inventé les méthodes à leur place, mais ça leur fait plaisir quand on montre qu'on apprécie leur culture même sans la mentionner.
Après, je parle en tant qu'externe, qui n'a fréquenté que des centres bouddhistes français, et discuté qu'avec un nombre limité de bouddhistes français, japonais, thai, et tibétains, donc ce que j'écris n'est clairement pas représentant d'une généralité et peut très bien être faux voir problématique. À prendre avec le recul nécessaire.
L'hôpital qui se fout de la charité un peu, qui c'est qui a démantelé les services publics, école incluse ?
Sinon, question secondaire, combien d'enfants d'ouvriers accédaient aux études en 1987 ? Combien étaient triés au collège puis jetés dehors à l'époque ? Il met en avant une génération dont à peine 30% atteignaient le baccalauréat, et dont la majorité des enfants d'ouvriers quittaient l'école à 16 ans. C'est quand même mieux que tout le monde puisse avoir accès aux études, non ? Qu'on puisse étaler l'ingestion du savoir sur plus longtemps, au lieu de juste apprendre des tables de calcul par cœur le plus vite possible avant de se faire jeter dehors pour aller bosser à l'usine ?
On compare quoi là, c'est quoi le constat, quoi la critique, quoi la finalité ? Le seul message que je vois c'est un mélange de "les jeunes sont nuls" et "c'était mieux avant quand c'était plus inégalitaire", zéro substance. Un peu jeune pour être un boomer mental le Clément. Surtout que c'est son parti qui refuse d'écouter les profs qui disent exactement ce dont ils ont besoin pour améliorer l'école.