«Dans les dernières années, j’ai fait cinq campagnes électorales, trois campagnes à l’investiture, qui ont chaque fois été contestées à l’interne. Je n’ai jamais eu l’appui de l’establishment, j’ai tout le temps tout fait par moi-même [les investitures], je considère que j’en ai assez fait.»

«Est-ce que c’est vraiment quelque chose qui est extrêmement important aux yeux des Québécois en ce moment, avec la hausse du coût de la vie, renchérit l’ex-candidat. Les gens n’arrivent même pas à se faire soigner, à voir un médecin, il y a la crise environnementale. Des fois, je pense que trop d’importance est accordée à des trucs, et vraiment, ça devient comme un fétiche.»

«Les Québécois s’en foutent de la lutte au patriarcat, ce n’est pas en fonction de ça qu’ils décident de leurs choix politiques quand ils sont dans l’urne. Si Québec solidaire veut gagner, il faut qu’il arrête de parler de concepts aussi obscurs et insaisissables»

Et même s’il s’agit d’une mesure temporaire, l’exclusion des hommes du processus d’investiture risque de décourager «des candidatures féminines de qualité», car ça ne leur «tente pas de se faire réduire à leur sexe et d’être là parce qu’elles sont des femmes».

Olivier Bolduc convient toutefois que la parité et l’égalité hommes-femmes sont des enjeux «importants». «Mais une approche aussi ferme pour atteindre la parité rapidement, ça laisse entendre qu’il y a urgence, que les hommes à l’Assemblée nationale sont incapables de porter la cause féministe et de travailler avec les femmes dans l’atteinte de l’égalité», remarque-t-il.

Tous d'excellents points. Effectivement c'est bien d'essayer d'avoir la parité, mais crime... laissez donc les membres du parti voter et décider qui devrait représenter le parti. C'est pas l'establishment du parti qui devrait décider ça.