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Terrain difficile car très sableux et tortueux, je suis griffé de partout à cause de la végétation dense. Mais c’était super agréable de courir sur sable parmi les pins maritimes et les chênes avec le chant des cigales. Tout ça en partie le long d’une petite rivière avec de petites plages naturelles.
Bon, c'est pas vraiment une séance de recup, mais je me sentais bien donc j'ai poussé un peu les choses.
J'ai pris le temps de prendre quelques photos du vallon du Stang-Alar :)
Bien que préparé correctement, levée tôt pour un départ tôt afin de profiter de la relative fraîcheur brestoise qui n'est pas descendue en dessous de 19° la nuit. L'objectif était la pointe de Kernisi qui offre un panorama sur la ville et ses ports, soit 12km aller, 12km retour.
C'était sans compter ma très mauvaise analyse et anticipation du terrain de Plougastel qui n'est qu'une succession de côtes dignes de nos massifs montagneux. Sachant que Brest était juchée en hauteur, il me faudrait remonter tout ça aussi au retour.
Après le pont d'Albert Louppe qui traverse l'Elorn et en m'engageant sur les côtes du pays de la fraise, je me rends compte de mon erreur. Je décide de bifurquer plutôt sur Ar Porzh Nevez qui donnera un panorama certes moins impressionnant que celui de la pointe mais qui reste quand même grandiose.
Il doit maintenant être 8h passée, le soleil tape déjà fort, trop fort, mais il faut bien commencer à faire le chemin inverse. La pente qui m'a permis de descendre à la plage me met un sacré coup, je grimpe tant bien que mal, subit comme je le peux les côtes jusqu'à récupérer le pont afin de pouvoir rattraper le Relecq.
Le 15ème kilomètre est dur et il me reste encore toute la remontée brestoise. Si je n'ai pas pu passer par le vallon du Stang-Alar à l'aller qui était fermé à 7h, il est maintenant ouvert et salvateur. Il me permet de rester au frais et à l'ombre quelques temps. Et là à la sortie du vallon, je flanche, la raideur des derniers kilomètres a raison de moi. Pas le choix, il me faut marcher car je n'y arrive plus, mes jambes ne me portent plus. Et surtout, NE PAS S'ARRÊTER, je pourrais ne plus pouvoir repartir. J'en profite pour manger tant bien que mal la banane emportée avec une bonne rasade d'eau tiède, réchauffée par mon dos et le soleil qui tape derrière.
S'en suit un reste de course très incohérent alternant marche et petit trot. J'ai hâte d'être rentré, ce n'est plus du plaisir ce moment. Puis viens la délivrance.
Ce n'était pas la journée qu'il fallait pour faire ça, ni le terrain pour où j'en suis physiquement, j'ai du revoir à la baisse mes prétentions directement dans le feu, mais c'était quand même cool. Le parcours et la vue sont dingues, si sur la fin mes jambes me maudissaient, mes yeux ont été ravis. Je ferai mieux et prévoirai mieux la prochaine fois :)
J'ai oublié de prendre une photo sur mon petit parcours, du coup voici la Recouvrance et Randy le dauphin solitaire de 40 ans. Il vient nous visiter dans la rade de temps en temps.
Cela n'a pas été sans douleur. Un début tranquille avec une allure tranquille. J'ai quand même décidé de prendre le chemin avec du dénivelé. C'était une erreur et ça a été terrible avec la chaleur. Obligé de marcher pour reprendre mon souffle toutes les 5 min.
Mais j'ai vu un chouette escargot :
Je suis très fier de cette sortie. C'est la deuxième fois que je prends ce trajet. La première fois j'ai voulu courir 10 km mais j'ai oublié qu'il faudrait faire une boucle pour ça. Imagine-le : moi, très content d'avoir couru cette distance, en réalisant soudainement que je me trouve à 10 km de chez moi et qu'il va falloir marcher ou courir de nouveau toute la distance.
