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La France et les Français

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C’est un des grands scandales de notre République. Chaque jour, il concerne de très nombreux habitants de notre pays. 

Une très longue bataille politique aussi, que les dirigeants de droite comme de gauche se sont empressés d’enterrer, face au refus et au déni de l’institution policière, face aussi à la montée d’un discours raciste qui assimile de plus en plus les jeunes noirs et arabes à la délinquance. 

Cette pratique policière, elle a un nom : les contrôles d’identité discriminatoires, aussi appelés contrôles au faciès ou profilage racial. 

Dans notre pays, les noirs et les arabes sont davantage contrôlés par la police. Le sur-contrôle des hommes d’origine africaine et nord africaine par la police en France est un fait étayé, par les témoignages innombrables des premiers concernés, par des études scientifiques, par des rapports du Défenseur des droits, par des ONG comme Amnesty International. 

Pourtant, depuis quinze ans, malgré une mobilisation intense et de nombreuses promesses, rien ne change. Jeudi 26 juin, et pour la première fois, la France a été condamnée par la cour européenne des droits de l’homme pour un contrôle discriminatoire.

Une décision porteuse d’espoir, et pourtant ambiguë pour la suite de cette très longue bataille.  

Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Camille Polloni. 

Nos invité·es : 

  • Slim Ben Achour, avocat

  • Issa Coulibaly, président de Pazapas Belleville

  • Lanna Hollo, juriste de l’association (RE)claim

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La canicule frappe la France de plein fouet. 40°C dans l’Aude, 39 à Paris : un épisode de chaleur extrême qui, désormais, n’a plus rien d’exceptionnel. Pourtant, politiquement, c’est toujours le désert. Pas un mot du président. Pas un plan d'urgence. Rien. À la place, les travailleurs sont laissés à cuire sur les chantiers ou en cuisine, et l'école reste ouverte, coûte que coûte, dans des salles à 35°C. On veut montrer que “ça tient”, que “ça passe” — jusqu’à ce que ça casse.

Et pendant que les Français fondent, les responsables politiques, eux, brassent de l’air. Marine Le Pen feint de s’inquiéter du dérèglement climatique... pour mieux s’opposer à toutes les mesures écologistes. Pascal Praud nous ressort le couplet climatosceptique sur CNews, pendant que François Bayrou nous explique qu’il faut "rester raisonnables". Raisonnables ? Face à un pays qui brûle ? Leur réponse collective : ne rien faire, ou faire semblant.

On s’habitue à vivre dans la touffeur, à mourir dans l’indifférence. Le dérèglement climatique est là, mais l’inaction politique aussi. Et c’est justement ça, le sujet du Récap de Marion Lopez !

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Ce mercredi 2 juillet, Amina Kalache était au Parlement européen pour rencontrer Rima Hassan.
Née dans un camp de réfugiés, devenue eurodéputée, Rima incarne une trajectoire politique rare. À travers elle, ce sont les préjugés qui pèsent sur les Palestinien·nes qui ressurgissent : suspecté·es par défaut, caricaturé·es, assigné·es.
Figure clivante, elle est à la fois portée par une jeunesse militante et ciblée par des médias qui la diabolisent. Son traitement médiatique en dit long sur la manière dont est filtrée la parole des femmes racisées et engagées.

Dans cet entretien exclusif depuis le Parlement européen, Rima Hassan revient sur la diabolisation dont elle a été la cible dans les médias, et sur le harcèlement qu’elle a subi en tant que jeune femme palestinienne racisée.
Elle dénonce un climat politique qui étouffe les idées de gauche, où les luttes décoloniales sont non seulement invisibilisées, mais aussi criminalisées.

Rima Hassan l’assure : pas de carrière politique à rallonge. Un second mandat, maximum. En attendant, elle incarne une convergence des luttes anticoloniales, sociales et féministes.

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== Soutenue par le réseau Millesoins, elle espère secouer la profession

Six mois d’interdiction d’exercer, dont quatre avec sursis : c’est la sanction infligée à Eliza Castagné et Antoine Prioux par l’ordre des pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine pour avoir dispensé des médicaments à l’unité depuis 2019, hors cadre légal, dans leurs pharmacies de Bugeat et de Sornac (Corrèze). Le 18 juin dernier, des médecins et autres professionnels de santé du pôle Millesoins organisaient à Bugeat une réunion d’information et de soutien à leur cause.

Dispenser à l’unité, qu’est-ce que ça veut dire ? Eliza donne un exemple : si la boîte contient 20 cachets, que l’ordonnance indique une prise de 3 par jour pendant 3 jours, cela fait 11 cachets en trop. La pharmacienne découpe la tablette, n’en délivre que 9, et les autres pourront être donnés à une autre personne.

Pourquoi avoir fait cela ? Eliza et Antoine avancent plusieurs arguments. En premier lieu, il s’agit de lutter contre les pénuries récurrentes, puisqu’une même boîte est répartie sur plusieurs personnes, qui ne manqueront donc pas de médicaments. Mais aussi pour limiter les risques d’automédication : quand il reste des médicaments dans l’armoire à pharmacie, on est susceptible d’en reprendre sans ordonnance, ce qui conduit à de nombreux accidents pouvant entraîner la mort, avec les anxiolytiques notamment. Autre argument, celui de l’antibiorésistance, « l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale » selon l’OMS. La France permet de dispenser les antibiotiques à l’unité depuis 2022, trois ans donc après la décision d’Éliza et Antoine de le faire. Enfin, le couple avance un dernier motif : la lutte contre le gâchis de médicaments, ses coûts pour la Sécu et pour l’environnement.

L’an passé, le président de l’ordre des pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine, Gérard Deguin, porte plainte. Il s’explique dans notre interview : « Le premier patient, il n’y a pas de souci, on facture la boîte, il va avoir une trace dans son dossier pharmaceutique, dans son dossier médical. Pour le deuxième patient, on lui donne les médicaments. Du coup, il n’y a aucune traçabilité sur ce qui est fait et particulièrement justement sur les molécules qu’ils ont rajoutées, les benzodiazépines, ce qui veut dire qu’une personne qui a un accident dans la rue, quand il va arriver aux urgences, on va mettre sa carte vitale dans le lecteur pour voir son dossier pharmaceutique et son dossier médical partagé : il n’y a rien, il ne prend rien puisqu’on le donne. Donc, on sera amené peut-être à le surcharger en benzodiazépines et donc dans ce cadre-là, on met en danger la vie du patient. »

Cette éventualité est reconnue par Eliza et Antoine, qui persistent : le risque est mineur comparé aux bénéfices de la dispensation à l’unité, même sans traçabilité. Antoine ajoute : « Aujourd’hui, les pouvoirs publics sont tous en faveur. Ce qui bloque, c’est les syndicats patronaux de pharmacies d’officine. Globalement, ils n’en veulent pas de la dispensation à l’unité. Et après, il y a certains argumentaires que je comprends. C’est du temps qui n’est pas rémunéré. On a beaucoup de choses à faire, on a beaucoup de gestion, on a de plus en plus de missions, c’est très difficile aujourd’hui de remplir pleinement toutes ces fonctions de pharmacien, que ce soit sur le côté chef d’entreprise ou professionnel de santé. Et donc nous, on dit non seulement qu’on en veut, mais en plus, on veut réinventer notre métier pour ne plus être rémunéré sur une activité. Parce qu’aujourd’hui, plus vous êtes malade, plus je gagne ma vie. Et moi, ça me déplaît, je suis le gardien des poisons, je ne veux pas de ça. Je préférais être payé justement pour une utilité sociale que vous reconnaissez et faire mon métier pour éviter qu’une benzodiazépine, un anxiolytique, vous envoie aux urgences parce que vous êtes tombé, parce que vous en avez trop pris ou ce genre de choses. »

Selon Aude Vandenbavière et Thimothée Grenaille, jeunes médecins de Bugeat : « Nous-mêmes, en tant que médecins, on fait des prescriptions où on leur demande de ne livrer qu'une partie de la boîte. Donc, on peut considérer qu'on est responsable aussi. C'est très difficile pour eux, parce qu'il y a cette condamnation, mais en fait, ça nous porte tous. Grosse sanction lourde, disproportionnée, mais grâce à laquelle, peut-être, on va réussir à faire bouger les lignes à un niveau beaucoup plus haut et peut-être généraliser, ce qui est une très bonne chose. C’est un bon coup de pied dans la fourmilière, en somme. »

Antoine Prioux et Eliza Castagné ont fait appel de leur sanction. La décision pourrait se faire attendre plus d'un an.

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Deux ans après la mort de Nahel Merzouk, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, l’affaire continue de secouer l’opinion publique. Un rassemblement lui a rendu hommage le 27 juin dernier, en présence du maire de Nanterre, qui a annoncé une plaque commémorative. Une initiative immédiatement attaquée par les voix réactionnaires habituelles, promptes à criminaliser les victimes plutôt qu’à interroger les responsabilités policières.

À l’époque, la version officielle relayée par les médias assurait que Nahel avait foncé sur un agent. Deux vidéos ont rapidement balayé ce récit : la voiture ne menaçait personne, et un policier a même crié « tu vas te prendre une balle dans la tête » avant de tirer à bout portant.

Depuis, le récit policier s’est adapté : place aux insultes contre le « multirécidiviste ». Problème ? Nahel n’avait jamais été condamné. Mais ça ne change rien pour ceux qui refusent de voir la réalité : un adolescent désarmé a été tué de sang-froid. Le policier, lui, est libre, réintégré, et toujours payé.

Pire : ses frais de justice ont été couverts par l’État, ses soutiens syndicaux l’ont défendu comme un héros, et sa mutation au Pays basque ressemble davantage à une récompense qu’à une sanction. L’IGPN, quant à elle, patauge entre inertie, compromission et accointances inquiétantes avec l’extrême droite.

Nahel est devenu symbole d’un système à bout de souffle. Le procès du policier est prévu en 2026. L’enjeu est clair : briser enfin l’impunité.

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Après quatre mois de travaux, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, dite « commission d’enquête Bétharram », vient de rendre son rapport. 

Dans leurs conclusions, les corapporteurs – le député La France insoumise Paul Vannier et la députée macroniste Violette Spillebout – dénoncent les mécanismes qui permettent la persistance des violences. Ils décortiquent les responsabilités et les mécanismes du déni, le vase clos de l’enseignement catholique privé, et l’État qui laisse faire. 

Très médiatisé, le système de violences physiques et sexuelles qui a duré pendant des décennies à l’établissement Bétharram, près de Pau, a tenu le haut du pavé. De même que les mensonges du premier ministre François Bayrou dans cette affaire, que Mediapart a révélés et documentés.

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L’affaire Bayrou-Bétharram [nid:1224523]

Mais cette commission d’enquête est allée bien au-delà. À ce jour, elle dénombre en effet 80 collectifs de victimes et 260 établissements concernés partout en France, avec des violences physiques et/ou sexuelles qui se sont parfois produites pendant des décennies, et des victimes qui se sont signalées jusqu’au dernier moment à la commission. 

Dans ces établissements, souvent privés, parfois publics, des lanceuses d’alerte, toutes des femmes, ont témoigné devant la commission d’enquête ou lui ont fait parvenir des témoignages. 

Aujourd’hui, quatre d’entre elles sont avec nous. Elles nous racontent leur long combat, la façon dont elles ont fait émerger la parole, contre la loi du silence, contre l’institution. Le prix qu’elles ont payé aussi, et leurs espoirs contre l’impunité. 

Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Mathilde Mathieu et David Perrotin. 

Nos invité·es : 

  • Élisa Beyssac-Viney, ancienne enseignante à Saint-Jean-de-Pélussin (Loire) ;
  • Marie-Dominique Chavas, ancienne enseignante à Saint-Jean-de-Pélussin (Loire) ; 
  • Françoise Gullung, ancienne enseignante à Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) ; 
  • Marie-Pierre Jacquard, ancienne enseignante au lycée Pierre-Bayen (Marne). 

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Pour ces deux cartes, la première s'intéressant aux communes de + de 10 000 habitants à de 10 km d'une gare de voyageurs et la seconde, regardant à une plus petite échelle en agglomérant les communes à plus de 10 km d'une gare selon leurs intercommunalités.

Les sources des données utilisées sont l'IGN et la SNCF (les gares du réseau corse ont été placées à la main).

Pourquoi avoir réalisé ces cartes ? Car il y a un peu plus d'un mois, j'ai joué à un jeu de gestion / SIG sur Steam qui s'appelle NIMBY Rails. Ayant beaucoup de temps à perdre à ce moment-là, je m'étais lancé dans la récréation du réseau de la SNCF, après m'être ennuyé quand j'ai fini la région Auvergne Rhône Alpes, je me suis demandé quels territoires et communes avec une population conséquente ne sont pas desservis par notre très cher réseau ferroviaire.

Certains étaient évidents (l'Outre-mer, c'est très dommage que le projet de train à la réunion n'ait pas eu lieu). D'autres apparaissent ici, mais dans les faits ça va… : par exemple, la Région de Gex utilise le chemin de fer suisse avec les Léman-Express franco-suisse). Pour d'autres, on retrouve en grande partie des communes / territoires qui possédaient une gare par le passé, notamment Fontenay-le-compte, (commune où je me suis rendu en train depuis Lyon et un bus pris à Niort) ou Brignoles et ses copines.

Pourquoi les EPCI / intercommunalités ? Car si j'avais utilisé les cantons pour avoir des regroupements de communes d'une superficie équivalente, ils n'auraient pas parlé à beaucoup de monde. Pourquoi pas les départements ? Parce qu'ils sont bien trop vastes, j'aurai dû choisir un seuil minimum de population plus élevé pour la représentation cartographique, et il aurait été plus difficile de déterminer où dans le département positionner une ou plusieurs gares, pour réduire cette distance au réseau ferroviaire.

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Putain

https://www.rue89lyon.fr/2023/10/16/aulas-jet-prive-paradis-fiscaux/

Ce type est candidat aux municipales. Si il est élu, j'ai honte pour Lyon.

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