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La France et les Français

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Communauté de secours:

founded 2 years ago
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Je vous pose la question parce que moi, je n'en ai pas la moindre idée.

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Affichette pour résumer le dossier du CNRS de 32 pages : https://hal.science/hal-04629585v1/document

En esperant que vous les trouvez jolies. En tout cas, elles circulent dans le fédiverse et Facebook. :)

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Pas de violences racistes en France ? Cool, votons Bardella !

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« Quand un enfant se noie, ça ne fait pas de bruit. Il n’y a pas de cris. Tout se passe sous l’eau. La mort est silencieuse. Et des enfants qui se noient, il va y en avoir davantage. Parce que les piscines publiques n’ont plus d’argent. Parce qu’elles ferment. Et quand elles ne ferment pas, elles ne trouvent plus de maîtres-nageurs comme moi. Parce que c’est trop mal payé et que les gens préfèrent être devant leur ordinateur. Elles demandent donc aux enseignants de primaire de donner des cours à leur place. Mais la technique, ils ne l’ont pas. Alors, qu’est-ce qui se passe ? Les enfants ne savent plus nager. Là où je suis né, en Seine-Saint-Denis, c’est un gosse sur deux qui, à la sortie de la 6e, n’est pas capable de flotter. C’est grave. Et comme il n’y a plus d’argent, les piscines sont données à des gestionnaires privés, et là, le social, tu oublies. C’est le business qui compte. Et qui peut payer les cours ? Les riches. Conséquence : ce sont les seuls qui sauront bien nager. Et les pauvres seront en danger.

C’est la fin de l’Etat-providence. C’est fini. Pourtant, savoir nager, c’est un service public. La piscine, c’est vivre ensemble, c’est le brassage social, c’est aimer son corps. Un symbole républicain. Mais les caisses sont vides. Le gouvernement a tout vendu aux entreprises.

Pourtant, j’y croyais à cet Etat qui aide le peuple. J’ai été communiste, socialiste, mais Hollande et les autres, ils ont tous capitulé face au capitalisme. Alors non, ça suffit. Au premier tour, j’ai voté blanc. Je n’y crois plus à la politique. Nos voix ne sont pas prises en compte. Je l’ai bien compris en 2005, quand le peuple a dit non à la Constitution européenne et qu’ils l’ont fait passer quand même. Je ne veux pas sombrer dans le complotisme, mais on se demande si notre avenir ne se décide pas en loge maçonnique, si tout n’est pas orchestré par des superpuissants qui veulent s’enrichir sur notre dos.

Moi, l’argent, je lui cours après. Je suis fonctionnaire, je gagne à peu près 2 000 euros par mois. Je suis maître-nageur sauveteur, je suis prof de sport. Tous les week-ends, je suis à la piscine, je donne des cours particuliers : trente minutes, 15 euros. Et malgré tout, je suis à zéro tous les mois. Voire, des fois, à moins de zéro. Cet hiver, pour faire des économies d’électricité, ma compagne et moi, on dormait en jogging avec nos capuches sur la tête. J’ai dû demander de l’argent à mes parents. J’ai 42 ans. J’ai honte. Et Macron n’a rien fait à part tabasser les “gilets jaunes”, alors que, justement, ils voulaient aller au travail, sauf qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour payer l’essence.

Je n’arrête pas, alors je suis très peu à la maison et mon couple souffre. Ma compagne et moi, on ne se voit plus. Pourtant, c’est avec elle que je me sens le plus en sécurité. On vient d’avoir un petit garçon, il a 18 mois. Je travaillais en Seine-Saint-Denis avant, mais il y a trop de précarité, trop de violence. Il y a trop de monde, trop de densité, trop de mélanges, de différences culturelles. Il y a une concentration d’immigration, aussi. Et pas une immigration de Qataris, une immigration pauvre. Ça ajoute de la misère à la misère. Les gens n’ont aucun espoir. Ils ne font pas d’études parce qu’ils n’en ont pas les moyens, parce qu’ils ont besoin de se nourrir. Dès qu’ils peuvent quitter l’école, ils vont travailler pour Uber.

Les écoles sont délabrées, les professeurs débordés. Alors, pour mon fils, j’ai déménagé ici, à Mérignac, près de Bordeaux. Et tout ce que je lui souhaite, au final, c’est d’aller dans une école privée. Pour être encadré. Je ne pensais pas qu’un jour je dirais ça. Et j’ai peur pour lui. Qu’est-ce qui va se passer avec la Russie ? Je n’ai jamais demandé à faire la guerre en Ukraine. J’aurais aimé qu’on me demande. Faire un référendum. Ce n’est pas le président, ni une coalition, ni une suprafédération, ni une supranation qui doit en décider. Et sur ce plan-là, je rejoins certaines idées du Rassemblement national en termes de souveraineté. Mais ce sont des fascistes, et je n’en veux pas de ça.

Coluche avait raison : “Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit.” Alors, dimanche [7 juillet], je voterai encore blanc. Je sais que mon vote n’est pas comptabilisé, mais je veux leur montrer que je ne suis pas d’accord. Et moi, ce que je me dis, c’est : “Si tu ne peux pas sauver le monde, alors bats-toi pour ta famille.” Et c’est ce que je fais.

Ce soir, avec ma chérie, on fête nos quatre ans. Je pars au McDo nous acheter des crèmes glacées. Je peux compter sur elle, et elle sur moi. On vient d’arriver dans cette ville, on n’a pas encore d’amis, mais on s’en fera. On n’a pas les moyens de partir en vacances, mais il y a un parc en face de la maison. Et il y a aussi un très grand centre aquatique : quatre salles de fitness, un rooftop avec Jacuzzi, quatre saunas. C’est privé. Je suis tenté d’aller travailler pour eux. Pour peut-être un meilleur salaire. Peut-être pour une meilleure vie. »

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Pour le débat en entier: https://www.youtube.com/watch?v=L3XHkCUUgX8

un autre extrait (sur Reddit, la flemme de transférer: https://v.redd.it/sbqorejhhlad1

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«Nous ne nous sentons pas hors de notre époque, au contraire nous ne cessons de passer avec elle des compromis honteux. Ce sentiment de honte est un des plus puissants motifs de la philosophie ("). Et il n'y a pas d'autre moyen que de faire l'animal (grogner, fouir, ricaner, se convulser) pour échapper à l'ignoble: la pensée même est parfois plus proche d'un animal qui meurt que d'un homme vivant, même démocrate.» Cette tirade de Gilles Deleuze et Félix Guattari figure en exergue d'un ouvrage qui, lui aussi, «grogne», «ricane», et laisse échapper un souffle de révolte: Vivre et penser comme des porcs, de Gilles Châtelet. Docteur d'Etat en sciences mathématiques, l'auteur est aujourd'hui professeur à Paris-VIII. Après un passage à l'IHES, il fut un temps directeur de projet au Collège international de philosophie.

Gilles Châtelet propose un diagnostic de la société contemporaine, en prenant position, en un sens quasi militaire, contre toute espèce de compromis avec «la force des choses». Vivre et penser comme des porcs ressemble à une photographie du monde d'aujourd'hui. On y rencontre des économistes, sociologues et autres intellectuels, qui fabriquent l'époque à coups de concepts: société tertiaire de services, ère postindustrielle, démocratie-marché, monde communicationnel, fluidité des échanges, autorégulation" On y reconnaît des profils types, cyniquement dénommés Turbo Bécassine et Cyber Gédéon: des gens heureux, libres dans leur tête, «anonymes et précaires comme des gouttes d'eau ou des bulles de savon»: Gilles Châtelet tourne en dérision les effets de manches de la bonne conscience humaniste qui met plus souvent la main sur le coeur qu'au porte-monnaie pour rendre hommage aux charniers en tout genre, couvre de sarcasmes les attitudes niaises du bon genre réaliste qui juge «informatif» le zapping, «communicationnel» le surf sur l'Internet. «L'ordre cyber-mercantile» a réussi à plonger ce monde dans la «fluidité», autrement dit la circulation des biens et des personnes avec une réduction maximale de tous frottements . «C'est l'image photonique du monde rêvé par le financier spéculateur d'un monde où tout bouge absolument sans que rien ne bouge.»

Gilles Châtelet dénonce en outre un dangereux décervelage, car l'ère postindustrielle et postmoderne est aussi «post-métaphysique». Une solide articulation de vérités physiques (du chaos et de l'auto-organisation) avec les prétendues règles de l'économie mondiale est ainsi aux commandes d'un «mécanisme invisible qui est le véritable pouvoir dirigeant de notre monde». Ce pouvoir a la puissance d'une «Grande Armée» qui se fait forte «de conjuguer les talents des vestes en tweed des sciences molles et ceux des blouses blanches des sciences dures». Gilles Châtelet s'élève contre la manipulation du mercantilisme tout-puissant sur les individus, et contre ce qui en découle pour la pensée .

Châtelet montre comment «une science, la théorie générale des réseaux et systèmes (la cybernétique)» a favorisé «la fabrication de comportements garantissant une étanchéité totale à l'intelligence politique». Où l'on se flatte d'être toujours disponible «pour l'échange de tondeuses, de pastèques et surtout, bien sûr,"d'informations sans se contrarier le moins du monde de devenir des "unités organiques plus ou moins complexes, affublées de droits de l'homme et capables de "rétroagir à l'environnement». Il est illusoire de se conforter dans les analogies fumeuses entre une Nature chaotique et autorégulatrice, et une Culture supposée éclose dans quelque «anarchie rationnelle» incitant à un «laisser-faire» généralisé; également faux de réduire l'«homme ordinaire» à un «homme moyen», et intellectuellement douteux de réduire le langage à un pur et simple «rapport instrumental». Elles ont fait naître un vaste soupçon de parasitisme concernant toute activité qui ne manifesterait pas immédiatement une certaine «visibilité opérationnelle». «Et l'empiriste mercantile de beugler: "Il est temps de réquisitionner la science et la religion et de mettre à contribution tous ces savants qui ne fichent rien et tous ces prêtres qui font la guérilla!»

Quelques remarques consolantes: «Le malaxage en peuples-marchés et en cyber-bétail réversible n'a pas encore triomphé! L'excellence comme telle ­ celle des savants, des artistes, de penseurs ou des grands tribuns ­ est respectée par beaucoup de gens qui n'ignorent pas qu'il existe un abîme entre les parasites et les créateurs.»

L'auteur conclut avec un scepticisme confiant qu'il faudra beaucoup d'éloquence à la «Grande Armée» pour faire oublier que «nous serons bientôt sept milliards à être victimes de cette malédiction qui, voici presque deux siècles, scandalisait Burke: "Plus on produit de richesses, plus il y a de paupérisme!» «Le travail est écartelé entre le travail-corvée de la survie et le travail-performance de la Surclasse. C'est négliger que seul le travail-patience engage une amplification inouïe de la liberté, à la fois en extension, par le biais d'un développement de la puissance d'agir de chacun, et en intensité, par la découverte d'une plasticité propre à l'individuation humaine. (") Ce serait peut-être une définition moderne du communisme: "A chacun selon sa singularité. De toute manière, il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devons vaincre là où Hegel, Marx et Nietzsche n'ont pas vaincu.»

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Aujourd'hui, Viktor parle plus politique que cinoche (mais c'est lié) et nous offre en bonus un ptit clip ("Faire barrage !"), bien sympa a mater.

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Over at !topview@lemmy.world we are struggling to fins out what these circular interconnected earth patches are

They are located slightly east of Le Bout De Taut (Coordinates: 50°27’07,38" N 1°38’34,17" E)

Link to the post @topview:

https://lemmy.world/post/17227089

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Eh bien, ils n'y vont pas avec le plat du dos de la main morte.

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Même si ce programme ne sera jamais appliqué vue la situation vers laquelle nous nous dirigeons.

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Les sénateurs livrent jeudi les conclusions de leur commission d'enquête sur les tarifs de l'électricité. Parmi leurs propositions, une baisse ciblée de la fiscalité uniquement sur les premiers mégawatts/heure consommés.

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Paroles

Je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous voulais mais
Confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Mais aimez-moi à genoux j'en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue
Que je peux vivre sans vous
Aimez-moi à genoux j'en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi
vous n'êtes rien du tout

Tout pour rien, rien pour vous
Vous m'aimez mais je joue
J'oublie tout
Confidence pour confidence
C'est toujours moi que j'aime à travers vous

Vous pleurez révoltée taisez-vous
Vous m'aimez mais pas moi
Moi je vous veux pour moi et pas pour vous
Vous je m'en fous tant pis pour vous
Aimez-moi à genoux j'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi sans vous
Vous l'avez voulu, tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Et je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi, moi je vous voulais
Mais confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j'aime sans sentiment
Confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Mais je me fous, fous de vous, vous m'aimez
Mais pas moi

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Le Journal des Briques, diffusé par Le Média.
Un peu de soleil, je prends.

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